Impression libre / épilogue
Aigle, le 02.03.2015
5 heures du matin. Il pleut et tout le monde dors encore
dans la maison. Je me retrouve au milieu du fatras de nos bagages encore
poussiéreux de la terre jaune-ocre du Cambodge et des vélos qu’on avait rentrés
pour nos deux semaines d’absence.
Une petite odeur de café familière et le goût du yaourth
mocca me rappellent que d.Rives 2015 au Cambodge, les petits déj composés de
fried noddles with chicken et un jus de mangue verte, c’est bel et bien terminé.
On est bien, à la maison, avec nos repères familiers et rassurants ; on
peut aller dans le noir, à tâtons, chercher l’interrupteur de la lampe sans
risquer l’électrocution ou la collision impromptue avec notre ami le gecko,
tapis dans l’ombre matinale tel un tigre du Bengale, chassant le moustique
insouciant et primesautier. Mais je m’égare…
Ca me rappelle le soulagement de Vladimir, hier, lorsque
nous sommes arrivés à Genève dans le froid, la pluie et le brouillard, dans un
aéroport encombré, étriqué, en travaux et ouvert à tous les vents ; mais c’est chez nous, quoi. L’eau, parait-il,
n’a pas le même goût ; si vous en avez le temps, il vous l’expliquera
peut-être… Même le coca pris au restoroute de la Côte n’a pas le même goût…
Par contraste, notre petite escale nocturne à Doha, entre
11h du soir et 5h30 du mat. Arrivée nocturne par un agréable 19 °C ;
agréable pour nous, parce qu’à vrai dire, il fait frais pour la saison. Un beau
grand aéroport tout neuf, des espaces dégagés, une architecture contemporaine
ambitieuse, des lumières, une climatisation, un bel hôtel et des chambres
dignes des milles et une nuit.
Mais pas vraiment d’âme…
pour notre sensibilité en tout cas. On a quitté Doha sans regret, avec
une certaine hâte, même.
A la sortie de l’aéroport de Genève, on fait les premiers
adieux. Manu nous quitte déjà ; un grand monsieur, Manu, sous ses airs de
provocateur hyperactif. Il a su tenir la baraque, comme on dit s’agissant de la
scène, avec professionnalisme et humanité ; intelligence quoi, sans en
avoir à rajouter. Des liens d’amitiés qui se sont tissés, et resteront
forts : chapeau (oui, oui, celui que tu exècre avec une jalousie à peine
voilée) bas, Monsieur Manu ; on te reverra avec plaisir.
Et puis, c’est la route
de Genève à Sion dans les deux bus de Rives du Rhône, derniers échanges
à chaud et confidences. Et l’accueil au foyer de Sion, réunis au complet, ainsi
que quelques anciens et familles ; un thé autour de la table, et les
échanges et les premières impressions. C’est beau et c’est fort.
Une petite agape, et c’est déjà le temps de nous quitter…
César, Gabriel, Thierry, Max & Maxime, Gaétan… On ne
pourra pas vous oublier. 6 mois qu’on a appris à se connaître, c’est rien et
c’est énorme à la fois. A chacune de vos ouvertures et de vos progrès, on s’est
réjouis et on s’est sentis encouragés et utiles ; et le meilleur est à
venir, j’en suis persuadé.
Pensée aussi pour les trois résidents qui ont dû abandonner
le projet en cours de route. Même si
l’aventure au Cambodge n’a pas pu se concrétiser, un bout de chemin a été fait
ensemble et ce qui a été semé dans les cœurs restera.
Mouna et Margaux, que dire de plus… Une grande admiration.
Intégrité sans intégrisme, rigueur en souplesse et toujours l’humour en jocker…
So what’s your problem now ??? Repasser à un rythme normal, ne plus se
voir à chaque semaine et plus… Même avec la joie de terminer un projet, il y a
toujours un pincement à fermer un livre qu’on aurait voulu continuer… That’s
our problem now, et that’s the cost of freedom… Yeah !!
René et Katarina, merci pour ces 30 années d’amitiés et de
projets en commun. Avec la frustration, cette fois, que le séjour ait été fait
sans René. En même temps, un imprévu de ce calibre, c’est assez cambodgien dans
l’âme, comme concept. Et le constat rassurant qu’un projet ne se réduit pas à
une chaîne et que sa solidité ne se réduit pas au maillon le plus faible. Show
must go on, et pour un bout de temps, on l’espère bien.
On a rejoint notre nid à 5, mis les poussins à la couveuse
et on s’est endormis aussi sec… en se disant que la corvée de déballage serait
pour le lendemain.
Lundi 2 mars 2015, 6 heures. Vlad descend, se prépare un bol
de frosties en grognant ce qui se voulait être un « bonjour papa, comment vas-tu ce
matin ‘ » enthousiaste.
Un jour comme les autres, la routine…
Didier
J13 - Derniers instants à Phnom Penh

J12 - Concert à PSE (Pour un sourire d'enfant)
Très bel accueil ce matin. Un public enthousiaste et une direction enchantée... Que du bonheur. Si tout était si facile...
Et un après- concert plein de moments forts.
Maxime dans son rôle naturel.
Et il en vient de plus en plus....
Des moments intenses.
Une équipe locale extraordinaire... une de plus...
Didier
Impression libre / Parfois le Cambodge.....
Nous traversons maintes fois la ville de Phnom Penh, le flot de la circulation ne s'arrête probablement jamais vraiment... Lorsque notre chauffeur ne trouve pas son klaxon, nous l'aidons avec la trompette, il fait signe de la main ...et pouète pouéét... par la fenêtre et ça marche! Chivorn, notre guide, a quand même piqué un fou rire au volant, car jamais il n'a encore traversé sa ville ainsi! Des petits enfants debout entre les parents, les cheveux au vent... Puis un peu de pitié quand même pour les bouquets de poules vivantes, suspendues à l'envers autour de la moto...
... nous projette dans des problèmes linguistiques.....que d'incompréhensions et de sourires de part et d'autres! Nos connaissances de la langue khmer étant quasi nulles, nous garderons surtout sa mélodie en mémoire.
Chapeau à Didier autour de la sono avec une personne peu avenante et incompréhensible
...nous avons fait le concert sans retours, et d'ailleurs le beau chapeau, c'est vrai.
... et sa communauté de Andoung. Dans le soleil couchant, toutes ces cabanes en bois ou en paille, collées les unes aux autres pleines de vie, séparées juste par ces centaines de mètres de planches trouées et rafistolées au-dessus des égouts. Là, les enfants bruns à la peau velours se promènent, jouent, mangent insouciants ? peut-être.
Ici encore, la beauté et la violence n'arrêtent pas de se côtoyer, c'est Ça le Cambodge.
... nous remplit des richesses de rencontres, d'images indélébiles. Inoubliables regards magnifiques, et des visages tristes, marqués par la lutte pour la survie. Puis ces sourires éclatants gravent encore ma mémoire, reconnaissante.
Impression libre / Un baume de la vie pour mon coeur...
Bonjour à tous ! Je ne vois pas le temps passer: on est presque déjà à la fin et j'ai l'impression qu'on vient à peine de sortir de l'avion.
J'ai énormément de plaisir à découvrir la culture de ce pays. L'endroit est beau, les personnes resplendissantes et la nourriture est bonne: que du bonheur.
Nos concerts sont à chaque fois une nouvelle surprise, le contact avec les enfants est un baume de la vie pour mon cœur. L'ambiance entre nous est bonne, malgré toutes les surprises techniques de notre voyage.
Nous avons découvert les endroits défavorisés et oup'sssss je me demande comment je fais pour me plaindre de petits soucis du quotidien. Malgré tout, les personnes sont souriantes, un peu timides.
Je n'ai pas envie de rentrer, mais les bonnes choses ont une fin.
A bientôt.
Max M.
Impression libre / La joie a envahi mon coeur...
Nous avons été chanter dans l'école "Friends N'Stuff". C'est le concert qui m'a le plus marqué.
Il n'y avait que des enfants et c'était vraiment très touchant de les voir s'émerveiller devant nous. La joie a envahi mon coeur d'une force incroyable.
A la fin du concert, au moment ou l'on a dansé avec eux, les enfants nous sautaient dessus, tiraient sur nos vêtements; c'est tout juste si j'en ai pas perdu mon pantalon !
A des moments, j'avais trois petits Cambodgiens dans mes bras et les autres attendaient d'être pris à leur tour.
Le moment du départ est à chaque fois difficile et ça me met la larme à l'oeil de devoir partir après de si bons moments avec eux.
Thierry
Impression libre / Concerts à CCF et Anh Doung
Aujourd'hui, , nous avons donné deux concerts.
Le premier dans une école, La Cambodian Children Funds, établissement recueillant les enfants des rues. Ils sont très chaleureux et demandent un contact physique, être pris dans les bras ou grimper sur nous; mais ils peuvent être violents entre eux.
Le second, dans le cadre d'une communauté nouvellement constituée, regroupant des gens qui ont été expropriés par le gouvernement. Ils se retrouvent en périphérie de la ville, dans des conditions de vie inhumaines, digne d'un bidonville. Saleté, promiscuité, odeurs fortes... Les enfants n'ont plus accès à l'école et la plupart sont orphelins.
Une fois le concert donné, nous avons partagé un moment de danse avec les enfants. Ils sont hyper-demandeurs et ne veulent plus vous lâcher. Au moment de partir, c'est nous qui ne voulons plus les laisser. Nous les serrons dans les bras, échangeons les derniers rires, séchons nos larmes l'air de rien (ben oui, on est des gros durs).
L'attitude de cette population déportée est digne. Malgré un cadre de vie dans lequel ils sont obligés d'évoluer, la joie, la sérénité et l'hospitalité sont présentes.
Véritable leçon de vie qui transmet le FEU!!!
Gabriel
Impression libre / La Cigale et la Fourmi
La cigale et la fourmis
Aujourd'hui... Non enfin depuis hier.. J'ai une extinction de voix... A force d'hurler "Wow!!!!" Au début de mon morceau...c'est le prix de ma rage... Playback....
Notre guide le druide m'offre avec bonté une excellente potion... Un vrai régal....du miel avec des herbes du pays... Le tout agrémenté par un citron.
Oh horreur, ce sont des fourmis en train de se prendre un bain.... Et se servant de mon gosier comme d'un toboggan.....tout compte fait je crois que je resterai avec mon extinction de voix... The Cost of Freedom est trop cher payé.... Beurrrkkkkk!!!!!
Mouna
Impression libre / à la découverte de l'ancien empire khmer
Phnom Penh, le 23.02.2015
Le Cambodge a défilé sous nos yeux. En une semaine et un peu plus de 1000 km, nous avons accompli une boucle à travers l’ancien empire khmer. Les villes de Phnom Penh, Kratie, Kompon Cham, Kompon Thom, Anlong Veng, Kompon Luong, Kompon Chnang ont été ralliées. La boucle se termine à Phnom Penh pour une dernière semaine de concerts dans ses environs.
Des paysages magnifiques, une nature sauvage, des visages souriants, des yeux pétillants…
Le lieu qui m’a le plus plu a été Kompong Thom. Plus on monte dans le nord, plus la pauvreté est apparente. Nous avons joué dans le cadre d’une pagode. Le médecin qui nous accompagne a été confronté à une véritable cour des miracles. Beaucoup de personnes âgées et d’enfants. Après le concert, nous avons dansé avec les enfants. Moment fabuleux et inoubliable !!! Offrir de la joie et recevoir en retour un cadeau 100'000 fois plus fort…
Les deux éléments clés de la soirée : le sourire des enfants et l’attitude des bonzes.
AW KOHN !!!!!!!
Gabriel
Impression libre / Inoubliable
Bonjour à tous !
Je n’ai pas le temps de m’ennuyer avec notre petite équipe,
nous vivons une expérience qui sera absolument inoubliable !
Nos concerts ne se déroulent pas toujours comme nous le
souhaiterions mais nous apportons quand même une grande joie aux personnes que
nous rencontrons, ainsi qu’à nous-mêmes !
Malgré tout nous pouvons voir tous nos efforts de ces 7 mois
de répétition s’accomplir et j’en suis ravis.
Amitié à tous
Max
Impression libre / On s'éclate...
Le Cambodge s’est génial !!!
Je m’éclate, avec
l’équipe sa se passe super bien, les concerts ne se déroule pas toujours comme
prévu mais tous se termine toujours à merveille.
A la fin de chaque concert nous passons de la musique et
nous dansons avec les petits Cambodgiens, s’est vraiment beau et touchant de
voir leurs visages s’émerveiller de les voir sourire.
Je pourrais vraiment faire çà tout le temps çà me fais
vraiment du bien de pouvoir rendre des adultes et des enfants heureux, çà me
touche énormément…
Salutations à tout le monde.
Impression libre / les concerts
C'est avant tous des heures de trajet la première semaine.
C'est une réadaptation quotidienne de nos entraînements en Suisse.
Ce sont des frayeurs: pertes de matériel durant le trajet, scène bancale et chute de celle-ci, oubli de matériel dans les bagages de l'hôtel.
C'est l'attaque d'agresseurs non-conviés: fourmis rouges, moustiques, moucherons, etc...
C'est l'approche d'une population inconnue.
C'est l'inconnu et les tensions: travail avec du matériel inconnu, à l'extérieur, dans la poussière.
Mais c'est également et SURTOUT des moments inoubliables
de partages avec une autre population: de sourires, de rires, de danses et de bonheur.
de partages entre nous: également de sourires , de rires, de chants, de danses et de bonheur.
l'apprentissage de la vie
de construction et d'évolutions d'un groupe ou chacun a une place bien précise et qui apporte, évolue et apprends des autres.
d'approche d'une nouvelle culture.
C'EST LA VIE !!!
Margaux
J8 - Retour à Phnom Penh, visite du marché central et du marché russe
On est tous un peu soulagés, et surtout Katharina qui s'occupe de la logistique, de pouvoir trouver un peu de stabilité et de ne plus avoir a faire de long trajets en bus. Découvrir le pays, c'est génial, mais ça épuise aussi.
Départ de notre Guest House de Kompong Chnang au petit matin, et petit déjeuner en sortie de ville. Thé au citron sucré, café (infect), pain et oeuf brouillés au menu; ça râle un peu et on se prends à l'envie d'un p'tit déj' bien suisse.
Et puis, la route, alternant entre terre battue brun-rouille et mauvais revêtement de bitume: on ne sait lequel préférer, entre le bitume qui permet à nos chauffeurs de pousser des pointes à 80 km/h moyennant vibrations de ouf et croisements à chaque fois miraculeux, et la terre battue qui permet à tout casser une moyenne de 30 km/h.
On arrive vers 12h à notre hôtel, prise de chambre et petit rafraîchissement avant d'aller visiter le marché central et le marché russe. On replonge dans la mythique circulation Phnom Penhoise avec son flot incessant.
Le Marché central est d'une construction typique art déco de la période coloniale française en indochine, avec un dôme central de près de 26 m de haut, duquel partent quatre bras rectangulaires de 19 m. Et des milliers d'échoppes.
On se scinde en petite groupes, et la famille est prête à s'engouffrer dans ce dédale, le défi étant de ne pas se perdre... Et aussi que Vlad sourie devant l'objectif...
Une des entrées vers le dôme central:
Après 1h30 de visite-shopping, on se retrouve à la sortie, un rien gavé...
pour partir en direction du marché russe... qu'on ne visitera pas, car on arrive à l'heure de sa fermeture. Toutefois, toutes les échoppes en périphérie du marché restent ouvertes ce qui nous permet de terminer la journée. On traverse le marché dans sa périphérie qui sert autant à la préparation et l'exposition de victuailles diverses, que du passage des motos et autres mobilettes.
Les mouches sont comprises dans le prix des marchandises...
Ensuite, retour épique à notre hôtel en pick-up et touc-touc dans les rues de Phnom Penh (photos et vidéos suivront...).
Souper et débriefing de l'ensemble de l'équipe. On se réjouit du concert de demain dans l'école pour enfants des rues.
Bonne nuit à tous.
Didier
J7 - Route de Siem Reap vers Kompong Chnang
Côté cour...
Durant le trajet on somnole beaucoup dans les bus. Un sérieuse fatigue nous terrasse. On a besoin de repos, mais toute l'équipe d.Rives tient le coup et donne le meilleur qu'elle peut!
Côté toilettes...
Une famille sympa...
J 6 - Impression libre
Le Cambodge est un pays fabuleux, les paysages sont magnifiques et la
population vraiment incroyable, car malgré la pauvreté et les conditions de
vie difficiles, les Khmers se contentent de ce qu'ils ont et gardent le
sourire; de plus la nourriture est un vrai régal. Lors de nos concerts les
gens sont très pudiques mais de voir les quelques enfants qui viennent
danser et qui ont le sourire jusqu'aux oreilles ça me touche énormément.
Cette expérience est vraiment extraordinaire et enrichissante !
César
J4 - Concert à Kompong Thom, Prasart Pagoda
Beaucoup de motos, on se croirait au milieu d'un club de motards sans casques. Avec les temples hindous et des statues d'éléphants grandeur nature autour. Une impression vraiment bizarre avant de commencer le spectacle.
Gabriel a reçu sa guitare "chinoise". Ouf! Il va pouvoir jouer!
Par contre Thierry a oublié sa trompette... bon on est tous fatigués et distraits. Les nuits sont courtes et les trajets sont longs. La chaleur torride nous assoiffe et nous épuise... Quelques petites tensions à résoudre.
Le public est très timide. Il se tient en arc de cercle à une distance énorme de la scène, au moins 20m. Faudra décoincer tout ça... Plus dur que le soir d'avant. Seuls quelques enfants sont intrigués et osent s'approcher pour nous observer. Sous les conseils éclairés de Chivorn notre guide, nous prévoyons 3 pauses "danse" avec de la musique khmère sur rythme de house. Complètement incongru ailleurs, mais ici ça s'avère parfaitement adéquat!
Toute l'équipe se mêle à la foule, et on se défoule comme des fous! jusqu' à dégouliner de la tête aux pieds sous nos chapeaux noirs et nos manches longues. Les enfants marchent à fond avec nous. Ils imitent tous nos gestes et en redemandent. La place prend feu, les gens affluent. Le pari est relevé.
Véra
J4 - Route de Kompong Cham vers Kompong Thom
Petite impro de haut niveau sur les bords du Mékong: l'orient, ça inspire..
Puis départ dans les bus; les routes sont bituminées jusqu'en sortie de ville, puis progressivement alternent entre terre battue et bitume défoncé.
Le petit chemin qui mène vers la pagode borde un canal et est vraiment défoncé, avec des nids d'éléphant. On roule pas à 10 à l'heure; dire qu'on va suivre le même trajet pour le retour.
Enfin, nous arrivons sur le lieu du concert, c'est le moment de se mettre au travail.
Didier
J3 - Concert de Kompong Cham: non les guitares ça vole pas...
Départ, puis après quelques kilomètres, nous arrivons sur une petite parcelle plus ou moins herbeuse à proximité de petites habitations sur pilotis pour la plupart. La scène est déjà montée et nous pouvons installer et surtout régler notre matériel un peu plus longuement que la veille, sous les regards amusés et interrogateurs d'un grosse poignée d'enfants.
d.Rives en plein soud-check. Remarquez la chouette banderolle en arrière scène... Et la belle guitare...
Préparation idéale, le son est costaud... y a plus qu'à...
Suite à l'expérience de la veille, on a décidé de changer quelques détails pour donner un spectacle un peu plus "pêchu"... Manu commence en solo, puis avec Véra pour deux premiers morceaux.
Et vient le moment pour le reste du groupe de monter sur scène, emmené par Oscar; Et soudain, Gabriel notre guitariste disparaît littéralement par l'arrière scène... Le tapis recouvrant aux bords de la scène un petit vide, notre guitariste tombe perd l'équilibre et fait une chute de 1m20 pour se retrouver plaqué au sol! Pas de panique, on s'occupe de Gabriel, heureusement qu'un médecin est avec nous durant la tournée! Il a une foulure à la cheville et la guitare une fracture au manche....
On est bon pour adapter le spectacle sans guitariste, c'est parti avec les deux rap des jeunes et les morceaux avec bandes son, les 2 morceaux avec le piano, et un O happy day improvisé en bas de la scène a capella!
L'équipe gère ça comme des pro! pas de panique, on s'adapte et show must go on!
En fin de spectacle on va tous danser dans le public (à part Gabriel...) sur de la musique khmer apportée par les monteurs de la scène.
Le spectacle se termine en fête! Une grande joie anime le public, des sourires, des enfants, on s'amuse, et le monde afflue...
Véra
J3 - Vers Kampong Cham
Direction Kompong Cham, petite ville un peu au nord-est de Phnom Penh, pour un concert en plein-air. Dans la joie, la bonne humeur et un peu de fatigue...
Didier
J2 - Concert de Kratié
La scène est prête à accueillir nos instruments avec une heure de retard. On commence quasi à monter notre matériel à la lampe frontale, et avec la place pleine de public.
Connexion entre notre matériel et celui de nos amis Khmer, ne parlant pas anglais... Il faut répéter 5 fois les mêmes choses pour avoir à peu près ce qu'on veux...
Fin de montage de scène dans la nuit.
On a déjà 1 bonne heure de retard. Il y a toujours du monde sur la place, mais les gens vont commencer à rentrer. Sound check (trop) rapide: on était déjà content d'avoir pu se faire comprendre par nos techniciens khmers.
Le public est dispersés, les enfants en avant et les adultes restant à bonne distance. Il répond très timidement aux sollicitations de Manu, le leader du groupe remplaçant René.
Bilan de cette première soirée: Très bon. Pas de grosse faute, l'équipe est résiliente et reste très soudée, malgré quelques manquements.
Gaétan, notre technicien, a fait un travail extraordinaire dans des conditions pas simples: au final, Un bon mixe en façade, mais des retours musiciens encore insuffisants; pour une première, c'est largement satisfaisant.
Le point faible, c'est encore la timidité du public, malgré un travail énorme d'Oscar, notre clown, qui a tenu la baraque côté animation: Chapeau le clown.
L'équipe a tenu le premier choc, et on va se coucher fatigués, mais heureux (et soulagés, pour certains) de ce baptême du feu.
Didier